Z est un peu l’épitomé de Mobile Suit Gundam, le titre qui concentre à la fois toutes les qualités et toutes les tares de la saga. Et parmi ces tares, il y a justement le fait que Tomino est incapable de définir les NewTypes correctement. C’est simple, dans les derniers épisodes, à peu près tous les personnages font preuve de pouvoirs rattachés d’ordinaire aux NewTypes, simplement pour forcer l’émotion au pied de biche. C’est encore pire dans ZZ d’ailleurs, où même les pires débiles de la galaxie sont dotés.
Le concept de NewType, il n’y a guère que dans la trilogie filmique de Mobile Suit Gundam qu’il est à la fois cohérent et maitrisé par l’auteur. Ailleurs, Tomino l’utilise surtout comme un gimmick archi-élastique ou comme le moyen de rapprocher untel d’untel, et se garde bien d’en explorer les tenants et les aboutissants. Seule AW tentera d’aller un tantinet plus loin, mais rien n’indique que l’on puisse importer son offre dans l’Universal Century.